Stage au collégial - Groupe de Jean-de-Brébeuf

Il y a quelques semaines, si vous nous aviez demandé est-ce possible de changer en 35 jours, nous vous aurions surement répondu : « non, pas particulièrement ». Au final, notre stage au Sénégal nous a permis de nous découvrir, beaucoup plus que qu’est-ce que nous aurions pu imaginer.

Nous sommes un groupe de sept étudiant-e-s qui avons plié bagages à Montréal il y a de cela cinq semaines. Notre projet ? En avant-midi, nous avons peinturé les portes et les fenêtres d’une garderie et avons fait quelques dessins sur sa façade. En soirée, nous avons commencé un jardin, qui sera pris en charge par l’école des femmes du village : salades, tomates, bissap, menthe et gombo étaient au rendez-vous.

Comment expliquer en quelques mots notre expérience, en quelques lignes la philosophie du Sénégal… Nous avons quitté le Québec avec l’idée qu’un aspect principal du stage serait notre projet. Nous nous sommes rapidement aperçu que nous avions tort. L’élément le plus important et enrichissant est sans aucun doute la famille. Leur empathie, débrouillardise complicité, et générosité sont définitivement des aspects qui vont influencer nos vies futures.  Il est difficile de passer à côté de la Teranga africaine, cet accueil chaleureux si souvent mentionné en formation et qui prend sa forme qu’en venant au Sénégal.


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